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Annexes

 

  Ci-contre, la tour Paris 13, qui, après un mois d’exposition éphémère à fermé ses portes. 

Cet immeuble situé dans le 13e arrondissement de Paris sur les quais de Seine avait été investi par une centaine d’artistes issus de 18 nationalités différentes.

 

 

  Des grands noms du Street art ont refaçonné le bâtiment inoccupé.

Mur, sol, plafond, chaque mètre carré était exploité et a soulevé les foules de visiteurs qui, près à patienter jusqu’à 13h pour pénétrer dans l'enceinte…

 

 

  La tour est tout d'abord vouée à la démolition en mars 2014 au profit de la construction de logements sociaux.

Durant plusieurs mois, le projet est resté confidentiel. Plus d'une centaines d'artistes de Street-Art, venus des quatres coins du monde ont paticipé à l'élaboration de ce projet.

 

 

  On trouve donc la plus grande exposition collective de Street Art jamais réalisée avec 4500 mètres carrés de surfaces (murs, plafonds et sols) n'attendant que l'imagination des artistes.

 

1) LA TOUR  PARIS 13

 2) KEITH HARING

  Keith Haring est un artiste qui, par son parcours à fait intrusion dans l'univers de la décoration.

Hyperactif et contestataire, il a irrigué la contre-culture New-Yorkaise des années 80.

Après une jeunesse mouvementée, il rejoint la school of visual art de New York.

 

  « La School of Visual Arts nous encourageait à explorer tous les styles, toutes les disciplines, grâce à des artistes venus de tous les horizons, qu'il s'agisse du conceptuel Joseph Kossuth, ou d'autres proches du pop art », se souvient son ancien condisciple Peter Hristoff, désormais artiste-enseignant.

« L'école a été d'une importance décisive pour Keith », reconnaît Julia Gruen, son ancienne assistante. Elle lui a apporté la confirmation qu'il était un artiste.

 

  Grand nom du Street art américain, il a toujours vécu dans l'East Village. Avec la désindustrialisation des années 1960, le sud de Manhattan s'est trouvé abandonné aux plus pauvres, aux clochards, aux junkies, à la criminalité.

« Le quartier avait l'air d'avoir été bombardé », écrit Andy Warhol dans son journal, le 18 décembre 1979.

 

  A New-York, Keith Haring s'est tout de suite senti chez lui, accepté pour la première fois de sa vie comme artiste et homosexuel.

Lui qui a toujours voulu faire un art accessible trouve dès 1980 dans le métro un extraordinaire terrain de jeu. Il y prend pour toile les panneaux publicitaires vacants, recouverts d'une feuille de papier noir. Il travaille vite, jus­qu'à quarante dessins par jour, à la craie, d'un trait, sans travail préparatoire. Son oeuvre tranche avec le minimalisme et le conceptualisme ambiants. 

 

 

Article (I/2) 

Un tag anti-Valls sur le mur du Parti socialiste 

 

 

 

Publié le 28/11/2013 Par l'est éclair

 

 

Le tag a été bombé en grosses lettres dans la nuit de mardi à mercredi. 

 

Troyes - «  Valls, Franco est fier de toi  » peut-on lire sur le mur du siège du Parti socialiste de l’Aube, rue Gambey à Troyes. Ce tag, évidemment non signé, a été bombé en grosses lettres dans la nuit de mardi à mercredi.

S’il n’est pas le premier du genre, le siège du PS ayant été tagué l’an passé, il n’a pas manqué évidemment de susciter de vives réactions au siège du PS. «  Le rapport entre Franco et Valls est un peu gros. On peut ne pas apprécier la politique de Valls, mais de là à le comparer à Franco… On ne peut que déplorer de telles choses : c’est mesquin et facile de taguer tout en restant anonyme. On peut critiquer la politique du gouvernement et nous sommes prêts à recevoir des courriers ou des lettres ouvertes mais il faut avoir l’honnêteté de se présenter. C’est très facile de rester anonyme  », explique le secrétaire de la section troyenne du PS, Dominique Schneltz, qui indique qu’une plainte sera déposée à la police nationale. Le tag devrait quant à lui être nettoyé par la brigade spéciale de la Ville de Troyes.

 

Article (I/3) 

 

Comment lutter contre les tags?

 

 

Publié le 01/06/2002 

MONTAUBAN (82) : Une entreprise basée dans la zone industrielle de Bressols propose un « bouclier » anti-graffiti

 

 

A l'attaque des tags: le conseil municipal de Montauban a décidé lundi soir, lors de sa dernière séance, de créer un fond d'aides pour inciter les particuliers à lutter contre les tags visibles de la voie publique.

 

Pour gommer les graffitis, plusieurs solutions sont possibles: un coup de peinture pour effacer l'affront, le sablage du mur, l'utilisation de produits nettoyants ou de diluants... Mais il existe aussi des protections préventives.

Le mur est protégé par une peinture spéciale ou un vernis incolore. Et devient comme une ardoise magique, ou une poële Tefal: le tag n'adhère pas, ne se fixe pas dans les surfaces. Et s'élimine facilement avec un produit effaceur. C'est l'une des techniques préconisées par la société « Stop Graffiti », pour tous types de supports: de la faïence au granit, en passant par le bois ou les carrosseries de voitures

Comme son nom l'indique, cette entreprise est spécialisée dans la lutte contre les tags. Installée dans la zone industrielle de Bressols depuis un an, elle est l'émanation d'une PME de Rennes. Cette agence, qui couvre le sud de la France, emploie trois personnes, avec un chiffre d'affaires de 300.000 € (environ 2 MF). « En ce début d'été, c'est la pleine saison pour nous », explique Cyril Dagorne.

Jeune patron, il s'est lancé dans la lutte contre les graffitis en 1999 en créant cette société en pleine expansion (il envisage la création de deux autres agences en France). Le combat contre les tags est une lutte permanente...

La carte de visite de Cyril Dagorne, c'est l'entretien du métro de Rennes, ou celui de plusieurs enseignes commerciales.

Plus difficile de travailler pour des municipalités qui font appel à leurs propres services techniques: « Le problème du graffiti n'est pas encore budgétisé ». L'initiative de la municipalité de Montauban en créant ce fonds d'aide lui ouvre donc des perspectives de développement auprès des particuliers. « Il faut compter entre 24 et 30 € le m2, pour traiter une surface de manière permanente », indique-t-il.

SANS CESSE SE PERFECTIONNER

Un métier où il faut sans cesse se perfectionner pour rattraper les progrès des « décorateurs » de rue: « Le plus contraignant, c'est le feutre. Une encre à base d'acide fluoré vient de sortir, elle dépolit le support. Nous travaillons avec un laboratoire pour améliorer la protection ». Nouveauté; le gravage des tags dans les vitrines: « Nous avons trouvé un produit pour reboucher la vitre sans perdre la transparence. Mais il reste à le perfectionner car il jaunit en vieillissant ».

Parfois à la longue, les taggers se fatiguent: comme sur ce mur d'une grande surface qui était une cible privilégiée, et où la société de Cyril Dagorne est intervenue plusieurs fois. Finalement, ce sont les anti- taggers qui ont gagné...

J. P.

La Dépêche du Midi

 

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